(ilay Mpantsaka)
Toute la semaine,
quand le soir venait
près de la fontaine
je me promenais.
Flânant sur l'herbette,
j'admirais souvent
une silhouette
qui dansait au vent.
Teo am-pantsakana
he tsaroako izao,
tazako mazana
naka rano ianao.
Nefa tsy mba haiko
ny nankaminao ;
ka tsy afaka an-tsako
izany bikanao.
La démarche-un peu coquette
tu t'en vas chercher de l'eau,
une cruche sur la tête,
comme c'est beau.
Tes cheveux coiffés en tresses
ont le parfum du coco,
ils dansent sans cesse
sur ton dos.
Lorsqu'en passant tu me frôles
en mettant d'un air filou
ton petit lamba sur 1'épaule
je suis fou !
Mais tu continues ta route
sans daigner te retarder
me laissant, l'âme en déroute,
te regarder.